Distance officielle : 80 km
Distance effectuée : 56 km
Chrono : 8:17:08
Vitesse : 6,758 km/h
Classement scratch : abandon
Classement catégorie V2H : abandon
Parcours : trail
Dénivelé : 1080 m D+
4e édition (1re participation)
Après une dizaine de marathons, un 50 et un 54 km, j’augmente la distance pour me lancer sur cet ultra d’Île-de-France, qui commence à être réputé. Nous sommes plusieurs du club de l’ES Sucy à y participer, dont Sébastien avec qui je vais courir. Nous laissons la voiture dans le quartier de la Tour Eiffel, où sera l’arrivée, et prenons le train qui nous emmène à la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines, puis la navette qui nous dépose sur l’île de loisirs à Trappes où aura lieu le départ.
Nous sommes environ 2000 au départ. Les premiers kilomètres nous font faire le tour de l’étang de Saint-Quentin, puis après avoir traversé une partie urbaine nous entrons dans la forêt domaniale de Versailles et faisons une rapide pause au ravito de Buc du 22e km. Sébastien commence à avoir mal aux pieds, il m’apprend qu’il vient d’acheter ses chaussures de trail, et qu’elles sont trop juste… Ses orteils touchent le bout des chaussures ! L’erreur de débutant… Nous repartons tranquillement, mais il a de plus en plus mal, surtout dans les descentes. Nous traversons la forêt domaniale de Meudon et arrivons au Parc de l’Observatoire de Meudon, où un contrôle au 48e km nous arrête pour vérifier que nous avons bien notre lampe frontale. En effet la nuit va tomber et nous retournons dans la forêt. Sébastien a de plus en plus mal, il souffre, et moi c’est pas la grande forme, je n’ai plus d’énergie et j’avance péniblement. De plus le terrain est difficile, ponctué de petites mais nombreuses côtes. Nous arrivons au ravito du 56e km vers Chaville, et immédiatement Sébastien m’annonce qu’il arrête là, et après une hésitation je décide d’abandonner également, je n’ai plus le moral. Nous sommes pourtant encore dans les délais de la barrière horaire, mais seulement d’une dizaine de minutes.
Nous prenons la navette qui ramène les coureurs à l’arrivée. L’ambiance est morose, chacun est dans ses pensées, on n’entend personne… C’est vraiment le bus de la loose !
Bon d’accord je bats mon record de distance mais après coup je regretterai cet abandon, mon premier d’ailleurs, mais je pense que j’étais trop juste au niveau de la barrière horaire, j’aurais fini hors délai. Quoique si Sébastien avait été bien dans ses baskets et avait continué, je l’aurais suivi…
En tous cas je prendrai ma revanche… !