Avec l’ami Delphin nous partons pour une petite semaine dans les Pyrénées, avec au programme le Pic Carlit, sommet des Pyrénées-Orientales, puis le Perdiguère, point culminant de la Haute-Garonne. Après une bonne journée de voiture nous arrivons au camping du Petit Canada où nous allons rester 2 nuits. Nous sommes installés dans un petit lodge très sympa, avec chacun notre chambre, ce qui est préférable quand on connait mon niveau de ronflage… !
Le lendemain nous prenons la voiture pour quelques kilomètres et nous garons près du lac des Bouillouses, point de départ du Carlit. Il fait beau mais de l’orage est prévu dans l’après-midi, ce qui nous met un peu la pression ! Le sentier est bien balisé, nous marchons bien depuis ¾ d’heure quand je me tord la cheville droite, qui était déjà fragile. Finalement je peux repartir en me maudissant de n’avoir pas mis ma chevillère. La randonnée est sympa, nous passons près de magnifiques lacs et après deux heures nous arrivons à une intersection qui nous indique la direction du Carlit par un accès difficile… Nous continuons et effectivement le sentier n’est plus que de la pierraille, avec quelques pas d’escalade, certes facile. Nous croisons quelques randonneurs qui redescendent.
Après près de 4 h nous parvenons au sommet du Pic Carlit (2921 m). Vue bien dégagée et superbe ! Après une vingtaine de minutes à admirer le paysage c’est reparti pour la descente, qui va nous prendre autant de temps qu’à la montée. Je suis déjà assez lent, et très prudent quant à ma cheville. D’ailleurs plusieurs fois j’ai une alerte de torsion de cheville, mais heureusement je me rattrape. Nous voyons de gros nuages noirs pas très loin, et entendons le tonnerre, mais finalement à part quelques gouttes, nous n’essuierons pas d’orage. De retour à la voiture j’enlève mes chaussures, et ma cheville est un peu enflée. Heureusement que ce n’était pas plus grave, je n’aurais pas pu continuer l’ascension et la semaine était foutue ! De retour au camping, nous nous apercevons qu’il y a eu de l’orage ici. Ça s’est joué à quelques kilomètres !
Le lendemain direction Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne. Après une nuit passée en ville, nous laissons la voiture aux Granges d’Astau et prenons le sentier, qui passe par le lac d’Oô, pour monter au refuge du Portillon où nous arrivons après 6 heures d’effort. Pas grand monde au refuge, un groupe d’une demi-douzaine de Catalans, 2 vieux baroudeurs qui ont fait le sommet du Perdiguère dans la journée, et deux jeunes héraultaises, Lydie et Lucile, avec qui nous faisons connaissance et qui comptent faire le sommet en passant par la crête, ce qui permet de faire d’autres 3000 au passage.
Mais le lendemain le temps n’est pas au rendez-vous, il pleut et il y a un épais brouillard. Nous décidons de laisser tomber et nous redescendons au parking, ainsi que les deux filles. Le jour suivant c’est le retour vers Paris.
Bilan : un seul SDF réussi, mais je compte bien revenir pour faire l’autre.