Distance officielle IAAF : 42,195 km
Chrono : 4:36:07
Vitesse : 9,168 km/h
Classement scratch : 5242 / 5829
Classement catégorie M45 : 773 / 833
Parcours : route
Dénivelé : ?
31e édition (1re participation)
Je continue dans ma série des marathons des capitales européennes et j’ai jeté mon dévolu sur celui d’Amsterdam. Accompagné de Béa et Dwaine, nous partons en train le vendredi. Arrivés à la gare nous allons à l’hôtel que j’ai réservé. Je fais l’erreur de payer tout de suite à l’accueil… Dès que nous sommes dans la chambre, nous sommes très déçus, la chambre est sale, vraiment pas accueillante. Béa ne veut pas y rester. On me dit qu’on me remboursera par la suite, mais après plusieurs demandes, il n’en sera jamais rien. Nous avons de la chance de trouver un autre hôtel avec une chambre très agréable, ouf !
Le samedi, après avoir récupéré mon dossard, nous nous baladons dans la vieille ville, les canaux, le quartier rouge, les coffee-shops, ça me rappelle des souvenirs… En effet une vingtaine d’années auparavant j’étais venu plusieurs fois ici, mais dans un autre contexte, pour un tourisme différent… Hé oui les temps changent… Mais cela est une autre histoire… ! Nous faisons une petite croisière sympa en péniche.
Le dimanche matin je prends le tramway pour aller au stade olympique, qui avait accueilli les JO de 1928. Le temps est un peu gris avec des éclaircies, mais il ne fait pas froid.
Les points forts de la course sont le départ et l’arrivée dans le stade olympique. Une première boucle de 7 km où nous passons pour la première fois dans le Vondelpark qui est bien agréable, on revient sur le stade et on reprend la même route qui un peu plus loin bifurque pour nous emmener sur une grande boucle. Le parcours est sympa mais assez banal, très roulant avec un long passage agréable en aller-retour le long du canal Amstel, où nous faisons demi-tour sur un pont, puis une portion dans le quartier industriel au 25e km, pas le coin le plus sympa du parcours, avant d’amorcer le retour en ville au 30e km. Jusqu’au 35e km j’ai été régulier, je me sens hyper bien, je m’étonne même de courir avec aisance. C’est là que je baisse un peu le pied, la dernière partie n’est pas si facile avec des relances, un deuxième passage dans le Vondelpark, et enfin retour euphorique dans le stade olympique où l’accueil du public est chaleureux et formidable.
L’arrivée dans le stade… un régal, et hyper motivant, retransmission sur écran géant, speaker, annonce des nom des participants… Dès la ligne franchie, remise de médaille autour du cou. Je viens de pulvériser mon record, de plus de 20 minutes ! Et je prends une belle revanche sur celui du Luxembourg qui avait été catastrophique. Je m’allonge quelques minutes sur la piste pour savourer au soleil, une bénévole vient me demander si je vais bien, yes it’s alwright !
Je retourne à l’hôtel retrouver ma petite famille, nous allons nous balader tranquillement le long des canaux dans le centre-ville et manger un morceau.
Retour le soir même à Paris.