Course 24 – EUROPE-MARATHON LUXEMBOURG – Luxembourg (LUX) – 27/05/2006

Distance officielle IAAF : 42,195 km
Chrono : 5:32:56
Vitesse : 7,604 km/h
Classement scratch : 2021 / 2037
Classement catégorie H45 : 327 / 328
Parcours : route
Dénivelé : ?
1re édition (1re participation)

Dans la série les marathons des capitales européennes j’ai repéré celui de Luxembourg, qui propose sa première édition. Sa particularité est qu’il se court en soirée, et même en partie de nuit, le départ étant donné le soir à 18 h. On m’a déconseillé de courir une telle distance car j’ai subi une opération avec anesthésie générale quelques semaines auparavant, ce ne serait donc pas raisonnable. Mais bon je ne suis pas un garçon toujours raisonnable et pensant que je m’en suis remis, je m’y inscrit quand même ! Je comprendrai plus tard mon erreur… !
Quant au parcours, il ne devrait pas manquer de charme avec notamment deux passages dans le Grund (et son dénivelé !), la traversée du centre historique de la ville et du Kirchberg. Le départ et l’arrivée ainsi que l’accueil des coureurs se déroulent à la Coque avec les dernières foulées dans cette immense salle en forme de dôme. Je n’ai pas retrouvé le dénivelé exact du parcours, qui a changé au cours des années, mais c’est au moins 400 m, peut-être 500 m D+, voire plus.
Avec Béa et Dwaine âgé de 2 ans, nous partons en train la veille et nous installons à l’hôtel que j’ai réservé. Le samedi nous nous baladons en ville et le soir ils m’accompagnent au départ. Je les retrouverai le soir – et même dans la nuit ! – à l’hôtel après la course…
Je pars avec une bonne foulée, à un peu plus de 10 km/h, qui est ma vitesse référence. L’objectif serait de courir le marathon à cette vitesse moyenne. Pendant les 20 premiers kilomètres je maintiens l’allure et m’étonne même de ma bonne forme, je me dis que je vais exploser mon record !
En fait c’est moi qui vais exploser… ! Ça doit être les effets de mon opération récente, mais à partir du semi, j’ai un gros coup de fatigue et je commence à ramer. Je m’écroule physiquement, je passe les kilomètres péniblement, je commence à marcher de plus en plus, surtout dans les 10 derniers. La nuit est tombée, il y a un long faux-plat final où une moto de l’organisation me demande si ça va. Je leur dit que c’est dur mais que je vais finir… et en effet je vois le dôme de la Coque, je finis en courant dans la salle sous les applaudissements, et franchis la ligne d’arrivée après plus de 5 h ½ d’efforts. Je prends une navette qui me ramène vers le centre-ville et retrouve ma petite famille à l’hôtel, complètement exténué. Le lendemain c’est le retour à Paris, épuisé mais satisfait d’être allé au bout.

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