En ce lundi de Pâques, pourquoi ne pas aller chercher des œufs au sommet du Terril d’Abbaretz (121 m) ? Je rentre de mon week-end course à pied dans la Vienne et en Mayenne et je fais un crochet par la Loire-Atlantique.
J’étais pourtant déjà venu dans le département, une première fois en 2015 sur la colline de la Bretesche (116 m), puis en 2016 dans la Forêt Neuve d’Araize (119 m), qui est le point culminant naturel. Il se trouve qu’il existe plus haut, mais c’est un terril abandonné d’une ancienne mine d’étain, donc non naturel, près de la ville d’Abbaretz. Pour qu’il n’y ait pas de contestation, je vais quand même y aller. D’ailleurs dans les Yvelines on retrouve le même cas, le sommet naturel est le Bois de Galluis (201 m) et le sommet artificiel la colline de la Revanche (231 m).
Je me gare donc sur le parking qui donne sur la mine. Je me dirige vers une énorme sorte de dune que je commence à contourner puis à escalader. En haut je m’aperçois que je ne suis pas au bon endroit, le fameux terril était juste à côté de la voiture. Je redescend par un autre versant et remonte direct par un petit sentier bien raide qui m’amène rapidement au sommet du terril. Le sol n’est pas de la terre, ni du sable, mais une sorte de roche friable. Je dois enjamber un grillage car je n’avais pas le droit de grimper où je suis passé, il y avait un chemin et un escalier aménagé avec des barrières pour arriver au sommet. Le sommet est un peu aplati, et il y a 4 panneaux concernant l’ancienne mine. Après quelques photos je redescend, cette fois par l’escalier.
Il est temps de rentrer à la maison, après ce week-end bien rempli.
