Peyre-Mayou (1542 m) – 42 Loire / 63 Puy-de-Dôme, Massif Central – 07/05/2018

Après nos exploits dans la Drôme (voir épisode précédent), toujours avec Linda et Delf, sur la route pour Paris, nous faisons un petit crochet dans la Loire pour en gravir le sommet, Pierre-sur-Haute, qui culmine à 1634 m.
Nous nous garons au Col du Béal (1390 m). Un panneau indique 5 km, il y a environ 250 m de D+, ça va nous prendre 1 heure. C’est le GR3 que nous suivons, à la limite des départements de la Loire et du Puy-de-Dôme ; au bout d’une vingtaine de minutes, en s’écartant un peu du sentier, nous passons par un modeste sommet que nous n’avions pas prévu, le Peyre-Mayou (1542 m). En haut, une borne nous l’indique. Nous traversons le sommet et retrouvons le sentier. Nous voyons au loin les antennes de Pierre-sur-Haute.
Quand nous y arrivons, nous constatons que c’est une zone militaire, interdite ! Il serait facile de passer sous la barrière mais j’hésites… Finalement je sonne au portail, 2 militaires armés finissent par s’approcher, je leur explique mon projet des SDF, mais les ordres sont les ordres : pas de civils dans cette enceinte ! Nous repartons donc bredouilles, on me dit que c’est comme si j’avais atteint le sommet, mais pour moi il y a un goût d’inachevé…
J’aurai l’occasion d’y revenir en 2022 et de prendre ma revanche, mais c’est une autre histoire !

Compte-rendu de Delphin :

Le lendemain, nous nous dirigeons vers le sommet de Pierre-sur-Haute à un altitude de 1634 mètres, le plus haut point du département de la Loire. Il s’agit d’une marche banale, comme on peut en faire en campagne.
Mais impossible d’y accéder car le sommet se trouve au beau milieu d’une base militaire, avec une tour et de grosses paraboles ! Il s’agit d’une station d’écoute militaire, et ils ne nous ont pas entendu approcher 😉 Elle se compose d’une station hertzienne militaire, d’un radar de l’aviation civile et de moyens de communications civils. La Russie n’a qu’à bien se tenir !
On tourne autour de la clôture, il n’y a pas un chat. Il y a un interrupteur tout miteux sur le portail tout pourri. Serge sonne, le fou ! Rien. Pourtant il y a des véhicules à côté d’un pré-fabriqué. Il sonne à nouveau, on se marre. On reste devant le portail, tellement pas sécurisé qu’on pourrait se glisser dessous 🙂
Puis deux militaires sortent d’un baraquement, armés de Famas, et se dirigent vers nous tranquillement, sûrement pour qu’on s’en aille avant qu’ils arrivent au portail. Mais on reste devant la clôture. Ils n’ont pas l’air commode, leurs avant-bras font mes cuisses… Là, ils nous disent d’assez loin que c’est une base militaire (ah bon ? on n’avait pas vu…), qu’on n’a rien à faire ici. Serge essaie de négocier pour qu’on puisse rentrer sur la base, pour faire une photo. Mais les militaires ne veulent rien savoir.
Bref, pas de photo cette fois-ci. Serge nous dit que ce n’est pas la première fois qu’il tombe sur une base militaire qui encercle le sommet d’un département.

  

  

  

  

 

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