Distance officielle : 80 km
Distance réelle : 78,900 km
Chrono : 12:22:22
Vitesse : 6,376 km/h
Classement scratch : 1503 / 1559
Classement catégorie V2H : 278 / 289
Parcours : trail
Dénivelé : 1496 m D+
8e édition (2e participation)
Après mon abandon 4 ans auparavant sur l’édition 2011, et un 50 km réussi en 2014, me revoici sur la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines au départ du 80 km, bien décidé à prendre ma revanche ! Je suis en compagnie de Laura, une copine de mon club de l’ES Sucy. Jean-Luc et Valérie, également du club, nous ont accompagnés en voiture et nous récupéreront à l’arrivée près de la Tour Eiffel… si tout va bien ! Je sais qu’Aurélien, un collègue de Bruneau, est également sur place au départ mais je ne l’ai pas vu. Le temps est couvert et il fait frais.
Dès le départ je prends mon rythme, Laura aussi, et je la perd de vue. Je retrouve le parcours et les lieux traversés en 2011, l’étang de Saint-Quentin, la forêt domaniale de Versailles, où je fais la rencontre d’André, un autre pote collègue qui ne court pas mais qui nous avait informé qu’il serait sur le parcours pour nous encourager. Ça fait vraiment plaisir de le voir, surtout que depuis un moment je suis pas très bien, j’ai froid et pas trop le moral… On discute quelques instant, il me dit que Aurélien est déjà passé, normal il a un meilleur niveau. Je change de t-shirt, on se fait un petit selfie et c’est reparti ! Mine de rien cette rencontre m’a requinqué.
Je traverse la forêt domaniale de Meudon et son Parc de l’Observatoire. C’est là qu’il y a un contrôle sur le matos et que je mets ma frontale. Enfin j’arrive au ravito du 56e km vers Chaville, là où j’avais abandonné. Cette fois il n’est pas question d’abandon, d’ailleurs je ne m’attarde pas et je repars illico !
Quand je ressors de la forêt, j’arrive au dernier ravito à Saint-Cloud au 70e km, on surplombe Paris et je vois la Tour Eiffel qui scintille… Je sais que je vais y arriver, il n’y a plus qu’à descendre vers la Seine et à suivre les quais sur une dizaine de kilomètres. Enfin « plus qu’à » tu parles… ! Ces derniers kilomètres sont longs, je trottine et marche un peu de temps en temps. J’ai la Tour Eiffel en ligne de mire mais elle se rapproche doucement. Enfin j’y arrive, un couloir formé par des barrières m’amène vers un des piliers. Malgré l’heure tardive – il est plus de minuit – il y a quelques spectateurs qui m’encouragent, et des bénévoles me dirigent vers l’escalier.
Cet escalier je le savoure, je monte les marches en marchant tout de même d’un bon pas, mais je vais pas courir 4 à 4. J’arrive au 1er étage et je franchis l’arche d’arrivée en trottinant, le sourire aux lèvres. Mission accomplie ! Je suis trop bien là, je reste quelques minutes et j’appelle Laura qui doit m’attendre avec nos amis. Je redescends avec l’ascenseur et retrouve les copains en bas qui m’attendaient depuis un moment et qui s’inquiétaient.
Laura a mis 2 heures de moins que moi, 10:21:57, et Aurélien 11:47:07.
Je suis évidemment satisfait d’avoir pris ma revanche, et j’ai réalisé ma plus grande distance en trail.














