Après notre succès avec Pascal sur A Maniccia et une bonne journée de repos en bord de mer, nous voici partis pour l’ascension du Monte Renoso, qui se trouve à cheval sur les 2 départements corses. Certaines infos le désignent comme le plus haut sommet de la Corse-du-Sud. Alors oui en tant que sommet, mais l’antécime de A Maniccia (2425 m), qui n’est pas le sommet, est véritablement le point culminant du département, puisque plus élevé que l’altitude du Monte Renoso. Petite nuance dans les termes…
Nous dormons au refuge de U Fugone, à la station de ski de Ghisoni-Capanelle, accessible en voiture. Nous retrouvons beaucoup de randonneurs du GR20 dont certains que nous avions vu à Petra Piana.
La journée s’annonce belle, il fait un temps magnifique. Le sentier du Monte Renoso n’est pas sur le GR20, donc dès que nous partons du refuge nous nous retrouvons seuls sur ce sentier. Dès le départ ça monte sec, en suivant les pylônes d’une remontée mécanique pendant ½ h. Au refuge on nous a dit que c’était la principale difficulté… Puis c’est plus facile, mais ça grimpe quand même, avec parfois des replats. Après 2 h de marche nous arrivons au niveau du joli lac de Bastani. Nous le contournons et remontons l’arête qui nous amène à un grand plateau puis une dernière montée et nous sommes au sommet du Monte Renoso (2352 m) où une croix a été plantée sur les derniers blocs de rocher, ainsi qu’une sculpture en métal représentant une tête. 2h50 depuis le refuge.
Un jeune couple d’allemands arrive en même temps que nous. Ils nous expliquent qu’ils sont montés du camping de Ghisoni en vélo jusqu’à Capanelle, et qu’ils ont ensuite randonné jusqu’ici. Pas mal les jeunes !
Ils repartent et un autre couple d’allemands, plus âgés, arrive bientôt. Nous pique-niquons au sommet. La vue est magnifique, au loin on peut voir le Monte Cinto, que j’avais gravi l’année dernière, avec encore de nombreux névés.
Et c’est reparti pour la descente. Il y a une variante qui redescend direct vers le lac mais je préfère prendre la voie de la montée, plus facile. Il faut désescalader à 2 reprises dans cette voie directe, Pascal ne sera pas à l’aise, on va pas prendre de risques. Moi-même je n’ai pas envie de chercher les difficultés. Nous mettons moins de 2 h ½ pour rejoindre le refuge et nous mettre à table avec un Orangina bien frais.
Nous reprenons la voiture et nous allons vers notre dernier logement à Cervione sur la côte où nous allons passer 2 nuits. Nous allons nous reposer, nous baigner en mer et en rivière. Bref c’est le farniente !
Encore une fois j’ai kiffé la Corse, un pays magnifique, avec des gens très sympas !















































