Distance officielle FFA : 42,195 km
Chrono : 4:49:56
Vitesse : 8,732 km/h
Classement scratch : 163 / 176
Classement catégorie V2H : 41 / 41
Parcours : route
Dénivelé : 297 m D+
1re édition (1re participation)
Comme le dit l’affiche, c’est le 1er marathon de France. Mais comment ça 1er ? Par le nombre de coureurs ? Par la qualité de l’organisation ? Non tout simplement par le calendrier, 1er marathon de l’année ! Et c’est la 1re édition. J’aime bien faire les 1res éditions, comme écrit sur le flyer je suis un pionnier ! En général les marathons se courent au printemps ou en automne, début janvier après les fêtes ce n’est pas habituel. Espérons que je ne sois pas trop chargé en foie gras et autres chocolats…
Pourtant j’arrive bien le matin de la course pour prendre mon dossard. Le gymnase est dans l’obscurité, drôle d’ambiance ! Et me voici sur la ligne de départ en compagnie de quelques dizaines d’autres courageux, un peu après le lever du jour, par une température bien fraîche, mais avec un peu de soleil.
Le parcours va nous emmener, sur des petites routes, sur les communes de Cernay-la-Ville, la Celle-les-Bordes, et Bullion, que je connais bien pour avoir fait plusieurs fois le semi-marathon.
Je démarre tranquillement comme à mon habitude et je me trouve dans un petit groupe, avec un coureur portant les couleurs de la Bretagne, un habitué des marathons. Il en a plus d’une centaine à son palmarès !
Très vite la troupe s’étire et je me retrouve souvent seul, sur ces petites routes de campagne. Je me sens bien, malgré le froid. Le parcours est quand même bien vallonné. Des ravitaillements réguliers tous les 6 km permettent de se désaltérer (eau à température ambiante…), picorer quelques fruits secs, et de rencontrer quelque présence humaine. Parce que sinon au niveau spectateurs il y a personne ! À mi-parcours il y a le passage de relai pour les équipes en duo.
Il y a une très longue côte vers le 35e km, vraiment interminable, au moins 2 bornes je pense, mais quand j’arrive en haut je sais que le retour vers Cernay est proche. Encore quelques kilomètres plutôt plat et je franchis la ligne d’arrivée, où il y a un peu de monde pour m’encourager, ouf !
Après-course nous avons un super ravitaillement, un véritable banquet.
Je suis très satisfait de ce marathon qui rentre dans mon Top Ten au niveau du chrono, malgré des conditions difficiles et un dénivelé important, et qui s’est déroulé dans une très bonne ambiance.
