Distance officielle : 42,195 km
Chrono : 4:27:12
Vitesse : 9,474 km/h
Classement scratch : 572 / 740
Classement catégorie : ?
Parcours : route
Dénivelé : ?
21e édition (1re participation)
Pour changer de ma série des capitales européennes, et courir sur un autre continent, le continent africain, je vais aller au Maroc dans cette sympathique ville de Marrakech, où je suis déjà venu quelques années auparavant.
Je m’organise en prenant un vol + hôtel. Le samedi je laisse ma voiture au parking d’Orly, j’arrive à Marrakech et me fais déposer en taxi au village-course pour retirer mon dossard. Dans la rue je croise Laurent Jalabert, qui va faire le semi-marathon.
Je rejoins mon hôtel, où je m’installe dans une chambre très confortable. L’après-midi je vais faire un tour sur l’inévitable place Djemma El Fna, où je vais faire un bisou à un gentil cobra… Le soir je dine au restaurant de l’hôtel, devinez quoi ? Un couscous bien sûr ! Il faut manger local !
Le lendemain matin je vais à pied au départ qui se fait sur l’avenue Prince Moulay Rachid, en périphérie de la ville. Il fait soleil, un peu frais de bonne heure, mais la température va monter dans la matinée sans faire trop chaud, une vingtaine de degrés, une température idéale !
Le parcours va emprunter des rues et avenues en ville pendant les vingt premiers kilomètres, passer près de la mosquée de la Koutoubia, des jardins de la Menara et de l’Agdal, pour ensuite sortir de la ville, traverser la Palmeraie qui sera la partie du parcours la plus agréable à courir, prendre sur une dizaine de kilomètres l’avenue Mohammed Abdelkrim El Khatabi, une ligne droite interminable. Pour revenir en ville au 40e km sur l’avenue Mohammed VI, et finir sur l’avenue du départ. C’est un parcours assez plat et roulant.
Il y a un public nombreux, très chaleureux sur les côtés de la route, on tape les mains des enfants, ambiance super ! Rapidement les ravitaillements, tous les 5 km s’appauvrissent, plus grand-chose à manger, c’est pas grave je n’ai pas faim, mais par contre à partir du 25 km il n’y a même plus d’eau. Je pense que l’organisation n’a pas prévu assez et surtout les enfants des alentours viennent se servir… Je suis obligé de ramasser des bouteilles à moitié vides sur le bord de la route pour me rafraichir ! Sur un ravitaillement il y a quand même quelques quartiers d’orange.
Sur les derniers kilomètres, le retour en ville c’est un peu n’importe quoi, je dois zigzaguer entre les voitures aux passages de carrefours, les policiers sont débordés, bref je passe prudemment comme je peux ! Je file enfin sur la majestueuse avenue Mohammed VI et tourne sur l’avenue du départ où j’accélère comme je peux jusqu’à l’arche d’arrivée. Je ne suis qu’à 1’15’’ de mon record établi à Rome. À l’arrivée on me remet une médaille et 2 clémentines et des fruits secs, que je vais donner à un enfant qui vient me les demander. Je m’assois sur le trottoir près de l’arrivée, au soleil. Je donne ma casquette à un autre enfant.
Je suis trop bien là… En toile de fond l’Atlas enneigé où je reviendrai quelques années plus tard mais ça c’est une autre histoire…
De retour à l’hôtel un petite douche et je file au hammam tout proche que j’avais repéré. J’adore le hammam ! En plus je prends l’option massage que va me prodiguer une sympathique jeune fille. Ça me fait vraiment du bien après cette course ! Je vais ensuite déjeuner d’un délicieux tajine et file à l’aéroport pour rentrer le soir même sur Paris et son climat hivernal…
Super sympa cette parenthèse au soleil, et malgré ces petits problèmes d’organisation sur le marathon, j’en garde un super souvenir !