Course 83 – BRUSSELS MARATHON – Bruxelles (BEL) – 05/10/2008

Distance officielle IAAF : 42,195 km
Chrono : 4:49:48
Vitesse : 8,736 km/h
Classement scratch : 1109 / 1148
Classement catégorie V1H : ?
Parcours : route
Dénivelé : ?
16e édition (1re participation)

Je continue dans la série des « grandes capitales européennes », cette année ce sera le marathon de Bruxelles en Belgique.
Bruxelles ma belle… C’est avec l’air en tête de la chanson de Dick Annegarn que j’arrive la veille en train et que je vais à l’hôtel proposé par l’organisation, qui sera tout près du départ. En allant manger le soir au restaurant de l’hôtel je me retrouve dans l’ascenseur avec un mec qui a le crâne rasé excepté une belle crête. Je m’apercevrais plus tard que c’était le futur vainqueur du marathon, devant quelques kenyans… Bravo le punk !
Le lendemain jour de la course je laisse à la consigne mes affaires, que je récupérerai près de l’arrivée.
Le départ se trouve au Parc du Cinquantenaire. Il fait froid, ça pleuviote, et il y a du vent, bref un temps pourri ! Nous sommes dans le plat pays, hé bien je vous le dis Bruxelles c’est pas tout plat, le parcours va me réserver quelques côtes et faux-plats en tous genre. Je n’ai rien pour me couvrir la tête et j’ai un peu froid aux oreilles quand je trouve par terre un bonnet que quelqu’un a dû jeter ou perdre. Merci, ça me sera bien utile ! À mi-parcours nous sommes dans un espace vert à l’écart de la ville, et après un demi-tour je retourne vers le centre-ville sur une longue ligne droite de plusieurs kilomètres. Le vent souffle très fort, je l’ai de face pendant un bon moment et ça me ralentis bien. Je sens une présence derrière moi, un coureur est venu se coller juste derrière pour se protéger du vent, et après un petit moment il déboîte et me double ! Je n’arrive pas à le suivre.
Au niveau spectateurs c’est calme, en fait il n’y a personne pour nous encourager ! Il faut dire que la météo ne s’y prête pas… ! Et il pleut toujours, plus ou moins fort, quand tout à coup c’est le déluge ! Je suis dans les derniers kilomètres, ça devient dur. Je croise des voitures à contre-sens qui sont bloquées et leurs passagers me regardent trottiner sous des trombes d’eau. Je finis par déboucher sur la Grand-Place où je passe l’arche d’arrivée. Il y a un peu d’ambiance sur cette place, entre coureurs, bénévoles et touristes.
Je récupère mes affaires et vais prendre ma douche dans un gymnase tout proche. Ensuite direction la gare pour le retour à Paris. Je vais pouvoir me reposer dans le train et me repasser le film de cette course pas facile, avec un bon petit dénivelé, et effectuée dans des conditions dantesques. C’est le genre de course qu’on n’oublie pas…
Après Luxembourg et Amsterdam, j’ai bouclé les marathons du Bénélux !

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