Distance officielle IAAF : 42,195 km
Chrono : 4:58:56
Vitesse : 8,469 km/h
Classement scratch : 27563 / 29700
Classement catégorie V1H : 9133 / 9434
Parcours : route
Dénivelé : 269 m D+
28e édition (1re participation)
Hé bien m’y voilà, sur la ligne de départ de mon premier marathon ! Ça fait environ 8 ans que je cours plus ou moins régulièrement, j’ai couru ma première course 7 ans plus tôt, et au rythme d’une ou deux par an, voire trois, là ce n’est que ma 13e course, espérons que ce chiffre me porte bonheur ! En fait j’y pense depuis plus un an, l’idée m’étais venue au Semi de Paris 2003.
J’ai suivi un plan d’entrainement sur 3 mois, il fait beau, je suis prêt, objectif : finir ! Nous sommes près de 30 000 coureurs venus de tous les pays du monde. Et c’est parti !! Départ près de l’Arc de Triomphe, on descend l’avenue des Champs-Elysées, un petit tour vers l’Opéra, Châtelet, l’Hôtel de Ville, la Bastille, Daumesnil, Porte Dorée, et on s’engage dans le Bois de Vincennes pour une boucle d’une dizaine de kilomètres (un peu la même que pour le semi mais dans l’autre sens).
On ressort du bois Porte de Charenton, je suis à mi-course, je m’engage maintenant en terre inconnue, n’ayant jamais dépassé les 21,1 km… À partir du 25e on s’engage sur les quais le long de la Seine, ça commence à devenir dur, mais le moral est bon ! Nous devons passer sous des ponts et à chaque fois remonter, ça casse les pattes…
Au 30e vers la Tour Eiffel je m‘accroche, c’est le fameux mur dont on m’a parlé… On quitte la Seine et on bifurque pour se diriger vers le Bois de Boulogne au 35e, où je marche un peu au ravitaillement, une cinquantaine de mètres. Je décide vite de reprendre la course et après environ trois kilomètres, on reviens dans Paris. Les kilomètres commencent à être longs, ça doit être des miles… !
Je passe le panneau du 40e sur l’avenue Paul Doumer et après un crochet Porte Dauphine c’est la dernière ligne droite et l’arrivée triomphale – si je puis dire – vers l’Arc de Triomphe ! En presque 5 heures, mais l’essentiel était de terminer ! Je peux savourer cette victoire. Je reste un moment sur place, je me restaure un peu au ravitaillement, il fait soleil, je suis heureux !
Il est temps de rentrer, je récupère mes affaires et descend difficilement les escaliers pour prendre le RER, j’ai les jambes toutes raides ! Je marche en mode Robocop. Arrivé à la maison, j’embrasse Béa et je vais tout de suite au lit pour une bonne sieste, un peu fiévreux.