Fako (4095 m) – Mont Cameroun, Cameroun – 12/10/2005

Mon épouse Béa étant camerounaise, nous étions partis dans son pays à Douala pour rencontrer sa famille, en compagnie de notre fils Dwaine âgé d’un an et demi. J’ai moi-même vécu 4 ans au Cameroun à Edéa pendant mon enfance, et plus tard à Douala où j’ai fait une partie de ma seconde au lycée Dominique Savio, tout près de la maison où vivait Béa…
Pendant notre visite au Cameroun, nous avons séjourné dans plusieurs régions, dont un hôtel près de Buéa, lieu de départ pour l’ascension du Mont Cameroun. Buéa est dans la province du Sud-Ouest, dans la partie anglophone. Nous logions dans un hôtel en bord de mer, un magnifique site avec une plage de sable noir, la région étant volcanique. En effet le Mont Cameroun est un volcan en activité, dont la dernière éruption importante eut lieu en 1999. Le Mont Cameroun est aussi surnommé le « Char des Dieux », son point culminant est le Fako. C’est le plus haut sommet du Cameroun et de toute l’Afrique de l’Ouest. Chaque année au mois de février se déroule un événement appelé « Course de l’Espoir ». C’est une course d’endurance d’environ 40 km pour 2500 m de dénivelé, ascension puis redescente, réputée pour être particulièrement difficile et éprouvante physiquement. Je vais me contenter de monter tranquillement en 2 jours ; c’est la patronne de l’hôtel qui m’a organisé l’ascension ; je serai accompagné d’un guide et d’un porteur.
La montée commence dans la forêt tropicale, un endroit très humide où on peut voir diverses espèces végétales. Il nous faut à peu près deux heures pour atteindre le premier refuge qui se situe à 1830 m où nous faisons une pause pour déjeuner. Mais l’endroit est infesté d’abeilles, nous n’y restons pas longtemps et nous reprenons notre route. On change complètement de paysage, on sort de la forêt pour se retrouver dans une savane montagneuse, dans une pente supérieure à 50%. Après environ 4-5 heures de marche, on atteint le deuxième refuge qui se situe à 2780 m d’altitude. Nous faisons juste une pause pour repartir et le paysage laisse place petit à petit à un paysage lunaire, il n’y a plus de végétation, et nous sommes dans la brume. Ça grimpe jusqu’au 3ème refuge à 3950 m où nous allons passer la nuit. Tous ces refuges sont en fait des cabanes ouvertes et non gardées. Nous mangeons et nous couchons assez tôt ; mes compagnons me proposent de monter la tente dans le refuge, je n’y vois aucun intérêt puisque nous sommes à l’abri. Je dors dans mon sac de couchage sur une banquette en bois. Au petit matin, après un petit déj, c’est parti pour le sommet ! Seul le guide m’accompagne, notre 3ème compagnon nous attend au refuge. Nous atteignons assez rapidement, peut-être 1 heure, le sommet du massif, le Fako (4095 m). Il y a une borne qui indique le sommet, nous sommes dans les nuages comme souvent sur cette montagne, nous n’avons de vue sur le paysage. Après 1/4 d’heure et quelques photos, il est temps de redescendre. Retour à Buéa, où je quitte mes 2 compagnons ; en plus du tarif convenu je leur donne un bon pourboire, ils l’ont bien mérités !
Après cette aventure, nous continuerons notre séjour au Cameroun, retour à Douala, puis Kribi, au sud du Cameroun, dans le département de l’Océan, avec ses magnifiques plages et les fameuses chutes de la Lobé, chutes qui se jettent directement dans la mer, particularité rare au monde ! Et les savoureuses crevettes à la sauce Kribi qu’on mange sur la plage… La belle vie quoi !

  

  

  

  

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