Turon de Néouvielle (3035 m), Pic de Néouvielle (3091 m), Soum de Monpelat (2474 m) – 65 Hautes-Pyrénées, Pyrénées – Février 2005

La traversée du Néouvielle à ski de randonnée sur 6 jours, organisée par l’agence La Balaguère. Nuits en refuge, gardé ou pas. Groupe de 6 participants, encadré par notre guide Vincent.
Je n’avais jamais fait de ski de rando, j’ai adoré ! Pratiquement 5 jours de beau temps, hors station, en pleine montagne, hors piste, de la neige vierge… Fantastique ! Je ne suis pas un très bon skieur, mais je me débrouille bien, je passe partout…
Jour 1 : RDV à Laruns au magasin de location pour prendre notre matos : skis, chaussures, peaux, couteaux et le matériel de sécurité : ARVA, sonde, pelle à neige. Transfert et départ skis aux pieds, montée au refuge de la Glère et installation au refuge.
Jour 2 : Ascension du Turon de Néouvielle (3035 m) et retour au refuge de la Glère.
Jour 3 : montée vers la brèche de Chaussenque. Aux abords de cette dernière, la pente se redresse sérieusement mais n’est jamais difficile ni impressionnante. Montée vers le Pic de Néouvielle (3091 m). Quelques dizaines de mètres sous le sommet, il faut déposer les skis pour terminer à pied, avec les crampons. Panorama immense. Très belle descente. Nuit à Aubert (refuge non gardé) au bord du lac gelé que nous venons de traverser.
Jour 4 : Montée au col d’Aumar, descente dans le joli vallon d’Estibère, constitué de pins et de lacs épars. Puis nous effectuons à nouveau une montée pour atteindre le Soum de Monpelat (2474 m), splendide belvédère sur l’ensemble du massif puisque situé en son centre. Descente vers le lac et le refuge de l’Oule.
Jour 5 : Belle montée dans la sapinière de Bastanet, l’immensité gelée du lac de Port Bielh. Longue descente de 1300 mètres par Campana de Cloutou et ses jolis pins à crochets, vers la vallée de Gripp. Nuit dans la vallée en gîte à la station de La Mongie.
Jour 6 : Journée spéciale ! L’objectif de la journée n’est pas une ascension mais une descente ! À La Mongie nous prenons le téléphérique qui nous hisse au sommet du Pic du Midi de Bigorre (2872 mètres) où se trouve l’observatoire. C’est dommage ce jour-là le sommet est dans les nuages et nous ne pouvons profiter du panorama. La descente est dangereuse et les skieurs doivent obligatoirement être encadrés par un guide. En effet la première partie est très raide, ensuite une traversée au dessus d’une barre rocheuse est délicate. Puis après ces difficultés c’est la descente sublime de 1600 mètres, où on peut se lâcher… ! Nous nous retrouvons en bas pour attendre le minibus qui nous ramène à Laruns.
J’ai passé une semaine inoubliable, bien aidée par une belle météo, et j’ai découvert une nouvelle activité, le ski de randonnée. D’ailleurs depuis je ne suis plus attiré par le ski de piste en station, ça n’a pas la même saveur…

    

   

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